La réalité augmentée au Médipôle Hôpital Privé

En début d’année, le Médipôle Hôpital Privé s’est équipé de plusieurs casques de réalité virtuelle. Une innovation qui prend place dans les établissements de santé pour différentes utilisations.

Au bloc opératoire

L’intervention chirurgicale et l’environnement du bloc opératoire peuvent susciter de l’appréhension chez les patients. Les casques sont ainsi utilisés pour une immersion sonore et visuelle dans l’univers virtuel apaisant de leur choix. Martine Mariani, infirmière et coordinatrice du matériel anesthésique également formée à l’hypnose, nous explique comment les équipes ont intégré cette innovation dans le parcours du patient opéré.

Les casques peuvent servir à différents moments au bloc opératoire :

  • En amont de l’intervention, dans nos salles d’attente du bloc opératoire, le casque permet de déstresser les patients lorsque l’attente est plus longue que prévue. Ainsi, ils oublient l’environnement et sont plus détendus quand ils arrivent en salle.
  • Lors de la sédation, on peut proposer le casque et par le biais des écouteurs proposer une séance de relaxation avec un discours hypnotique. Cela permet de réduire les produits anesthésiques et détourner l’attention lors du geste douloureux.
  • Lors de l’intervention, pour les patients sous anesthésie loco-régionale, le casque permet aux patients de s’évader, ils sont dans un monde virtuel et ne voient rien de l’intervention.

« On parle plutôt de casque de détente et de relaxation que de casque virtuel, cela nous aide à prendre en charge nos patients dans les meilleures conditions. Tous les retours sont excellents. » précise Martine.

D’autres utilisations possibles

Les équipes envisagent de déployer les casques de réalité virtuelle à d’autres services, mais aussi à d’autres moments du parcours du patient. « Dans un second temps, nous pensons à proposer les casques aux patients juste après leur intervention chirurgicale, en post-opératoire. La salle de réveil reste relativement calme mais il y a toujours le bruit des machines de surveillance. Cela permettrait ainsi aux patients qui le souhaitent de pouvoir se détendre et se réveiller en douceur. » évoque Muriel Guillot, Manager des plateaux techniques au Médipôle Hôpital Privé.