
Découvrez le portrait du Docteur Anne-Laure Proust, Chirurgien Digestif au Médipôle Hôpital Privé, récemment élue Présidente de la Commission Médicale d’Etablissement (CME).
Quel est votre parcours ?
Plus que de mon parcours, je voudrais parler des rencontres qui ont façonné ma carrière ! D’abord, quand j’étais toute petite, avec le Pr. Claude-Regis MICHEL, qui en m’opérant de nombreuses fois à l’Hôpital Debrousse à Lyon, m’a permis de marcher normalement. Sans le savoir, il m’a donné l’envie et la force de faire le métier de chirurgien. Puis plus tard, le Pr. Gilles GROSDIDIER, qui au cours de mon internat de chirurgie à Nancy, alors que je me destinais à l’orthopédie, m’a fait découvrir et aimer la chirurgie viscérale et m’a permis de me diriger dans cette
voie. Enfin pendant mon clinicat, le Pr. Laurent BRUNAUD, qui m’a donné la chance de me former en chirurgie endocrinienne mais aussi bariatrique, une spécialité qui
dans les années 2000 était encore très peu enseignée au niveau universitaire.
Comment votre métier a-t-il évolué depuis votre arrivée ?
La transformation la plus marquante au cours de ces vingt dernières années c’est la place majeure qu’occupe l’équipe et le travail pluridisciplinaire autour du patient.
Le chirurgien n’est plus seul, quelle que soit la spécialité ou la discipline (oncologique ou fonctionnelle), la prise en charge se réfléchit en amont, se déroule et se suit en équipe. La collaboration avec les confrères d’autres spécialités, les équipes paramédicales (diététiciennes, psychologues, kiné, APA, etc.) et le personnel soignant (IDE, ASH) permet d’atteindre un certain niveau de sécurité et une qualité de soins. La création du Médipole Lyon-Villeurbanne et notre collaboration entre le MHP et le MHM favorise aussi ce travail en équipe et cette multidisciplinarité.
Quels sont les petits imprévus qui rythment votre quotidien ?
Au quotidien, nous devons faire preuve d’adaptation face aux incidents qui nous impactent et nous retardent dans notre travail. Ces incidents peuvent parfois générer de l’agacement dans un système où tout est tracé et comptabilisé, notre patience et notre adaptabilité doivent être permanentes.
En quoi consiste votre rôle en tant que nouvelle présidente de CME ?
Dans ce nouveau rôle de Présidente de CME, j’accompagne la communication entre les praticiens, les équipes soignantes et notre administration, afin de faciliter le développement des projets médicaux et d’optimiser la qualité de la prise en charge des patients.